Lorsqu’un être cher nous quitte, la famille ne se détruit pas, elle se transforme. Une part d’elle va dans l’Invisible.
On croit que la mort est une absence, alors qu’elle est une » présence secrète « .
On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance en ramenant à l’Esprit ce qui se localisait dans la chair.
Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes.
Le ciel n’est plus uniquement peuplé d’anges, de Saints inconnus et du Dieu Mystérieux, il devient familier.
C’est la maison de famille et son étage supérieur et, du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent.
Père Sertillanges