Lorsque j’aurai fini ma route

Lorsque j’aurai fini ma route

Au dernier train de mon dernier adieu

Je voudrais bien pouvoir partir heureux

Quitter enfin mes nuits de doute.

Bien que n’ayant aucun bagage

J’emporterai les mille et une fleurs

Que j’ai cueillies au détour du bonheur

Chez tous mes amis de passage.

Le souvenir des jours de peine

S’effacera dans le dernier mati

Et je n’aurai dans le creux de mes mains

Que le regard de ceux que j’aime.

Et si c’était une naissance

Une autre terre et un autre soleil

Et si c’était comme un nouveau réveil

Une éternelle renaissance.

Pierre Téqui 1998

 

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