Au dernier matin

Au dernier matin d’une dernière guerre Dans un lointain soleil de paix prochaine Refleuriront entre les cadavres et les pierres Les fleurs de l’amitié, Ali mon frère ! Tu verras repousser sur le Fillaoucène Les tremblantes boutures des tranquilles lendemains Tu verras s’écrouler les dernières chaînes Que ne retiendront plus d’impuissantes mains. Tu verras rejaillir…