Marie-Thérèse, Mikaël

le

Votre mort a cessé d’être la mort. Mourir est derrière vous, vous vivrez sans fin. Je vous sais vivants pour toujours puisque mon cœur vous éprouve comme une présence divine. Si par moment votre absence me brise et me déchire, à d’autres, elle me laisse entrevoir la Lumière de la Cité Radieuse, me donnant la force de paraître heureux pour qu’autour de moi les autres le soient et, finalement l’être moi-même.

Aujourd’hui, il m’arrive même parfois de chanter car je sens combien notre union, loin d’avoir cessé, se renforce avec plus d’intensité. Votre nouvelle présence m’aide à faire des heures qui passent une vie d’Amour, de prières ; je cueille au passage les signes que vous nous envoyez et j’atteins, grâce à vous, à la communion des saints…

Mais souvent encore, je pleure…Que votre absence est lourde à porter quand la nuit m’envahit, quand surgissent dans mes insomnies les désirs que je garde de votre corps, quand le doute reprend le pas sur l’Espérance.

Au-delà des larmes, qui seront oubliées, au-delà des corps redevenus cendre, reste l’Amour, reste chacun de vous, reste ce qui a fait et demeure notre raison de vivre.

Merci mon Dieu, merci d’avoir permis notre rencontre, notre couple, merci pour Mikaël et Yannick. Tu ne peux séparer ce que Tu as uni, Tu ne reprends ni ta Parole, ni ta Promesse, entendues au plus profond de nous…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *